17 logements bas carbone
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17 logements bas carbone
Ecoquartier Danube à Strasbourg
Maîtrise d’ouvrage Bartholdi Promotion
Maîtrise d’œuvre Belus & Hénocq Architectes de conception+ suivi architectural – Illios ingénierie fluides- énergie environnement – Ingénierie bois : structure bois – CTE :ingénierie gros oeuvre – Ket + architectes d’exécution
Programme 17 logements en acquisition libre, « Le Belvédère »
Surface 1 431m² SHAB – Calendrier: chantier en cours livraison 2021
Performances environnementales Label E3 C2 -Bepos – Bas carbone niveau BBCA performance,
construction bois, chauffage urbain- domotique- toiture végétalisée – Crédits perspectives © ultimage
Maîtrise d’œuvre Belus & Hénocq Architectes de conception+ suivi architectural – Illios ingénierie fluides- énergie environnement – Ingénierie bois : structure bois – CTE :ingénierie gros oeuvre – Ket + architectes d’exécution
Programme 17 logements en acquisition libre, « Le Belvédère »
Surface 1 431m² SHAB – Calendrier: chantier en cours livraison 2021
Performances environnementales Label E3 C2 -Bepos – Bas carbone niveau BBCA performance,
construction bois, chauffage urbain- domotique- toiture végétalisée – Crédits perspectives © ultimage
A proximité du cœur historique de Strasbourg, dans un ancien secteur portuaire, l’écoquartier de la Zac Danube regroupera à terme 650 logements. Essentiellement « marchable » et « cyclable », ce quartier relègue la voiture dans un parking silo introduisant de facto un autre rapport au sol. Située au cœur de l’ilot C dit du « jardin habité », la parcelle toute en longueur, descend en pente douce jusqu’au bassin Dusuzeau. Elle comprend une allée piétonne, un jardin partagé avec le reste de l’ilot ainsi que 2 traverses permettant la desserte des logements. L’opération s’organise en 3 plots reliés par des balcons et des passerelles. Rentrer chez soi est avant tout pensé comme une promenade architecturale, un moment de sociabilisation. L’ensemble est aménagé dans un esprit de maisons superposées ou accolées bénéficiant de jardins ou de vastes terrasses suspendues qui captent les horizons.
Le plan de masse s’étire du sud au nord en cœur d’ilot.
L’adaptation au sol des RDC permet d’augmenter la hauteur des RDC à mesure que l’on se dirige vers le Nord. L’ensemble se lit comme un socle surmontés de maisons.
L’épannelage permet de valoriser l’orientation sud dans les étages.
Le caractère unitaire de l’opération est recherché
Des typologies atypiques
Accessibles de plain-pied directement depuis la venelle structurante, les logements du RDC sont majoritairement des duplex orientés Est-Ouest. Ils sont tenus à distance de l’espace public par les jardins privés.
Avec le premier niveau, ils constituent un socle surmonté de 6 grands logements en retrait côté Sud pour offrir de vastes terrasses ensoleillées. Ces logements sont coiffées de « roofs top » offrant des vues imprenables sur la ville renforçant leur caractère exceptionnel.
Malgré la grande longueur de la parcelle et sa relative étroitesse, la recherche de compacité de l’opération a permis de définir une écriture sobre et commune aux 3 plots.
Les circulations horizontales et les balcons filants renforcent l’image portuaire du lieu et donne à lire le grand paysage. Les paliers d’étage de plus de 20m² sont conçus comme des espaces partagés organisant les seuils d’accès aux logements. Ils permettent par exemple de dresser une table pour un pot entre voisins, de disposer des plantes en pots, etc…)
Le RDC, quant à lui, s’adapte au terrain pour minimiser les travaux de terrassement. La règle des hauteurs d’étage est donnée par l’alignement sud côté rue de l’Elbe qui constitue le point le plus haut de la parcelle. Ainsi, à mesure que l’on descend vers le canal les hauteurs sous plafond des RDC augmentent pour contrebalancer une orientation moins favorable.
Le RDC est majoritairement constitué de logements duplex traversants orientés Est-Ouest à l’exception des T2 en angle sur les traverses.
Le premier étage ne comporte que des simplex de 2 et 3 pièces qui possèdent tous un prolongement extérieur de qualité. Ces appartements bénéficient de 2 à 3 orientations selon les cas.
Le deuxième étage, desservi également par un ascenseur, permet la distribution des maisons sur le toit. A ce niveau, les maisons sont conçues le long d’un axe Nord-Sud pour bénéficier d’un ensoleillement maximum et d’une ouverture privilégiée sur les terrasses jardins au sud.
Aux extrémités, les logements bénéficient de vues sur le lointain, au centre des ouvertures aux angles permettent de gagner des vues biaises pour faire filer le regard.
Des terrasses-jardin suspendues
En plus de la terrasse jardin accessible de plain-pied, chaque maison possède une toiture terrasse végétalisée accessible par un édicule soigné dans la prolongation des escaliers intérieurs. Situés au centre des bâtiments , ces édicules ne sont pas perceptibles depuis les allées piétonnes. Le point haut qu’ils définissent permet également d’intégrer les sorties de ventilation en toiture.
Plus de bois à mesure que l’on s’élève
Le socle jusqu’à R+1 est constitué d’une ossature poteau poutre refends béton avec des façades bois de type mur manteau garantissant les meilleures performances thermiques. La mixité des matériaux permet également de mieux répondre aux contraintes sismiques de Strasbourg. Cette solution constructive limitant le recours au béton permet de garantir simplement l’acoustique entre logements et simplifie les sujétions d’étanchéité.
Les maisons sur le toit sont, quant à elle, intégralement construites en ossatures bois planchers compris.
En complément, pour renforcer l’usage du bois dans la construction, le recours aux matériaux biosourcés et le stockage de carbone les isolants comprennent une part importante de laine de bois.
Un bardage bois prégrisé à faux claire-voie habille l’ensemble de l’opération.
Une grande attention est portée aux phénomènes de rejaillissement à chaque niveau. C’est pourquoi chaque bavette de recoupement d’étage est surmontée d’une façon de plinthe sur environ 15cm assurant la garde à l’eau.
De très hautes performances et une double labellisation
L’opération est raccordée au chauffage urbain vertueux de la métropole. La grande performance de l’enveloppe, l’inertie des toitures jardinées, le chauffage par le sol et la domotique facilitant la programmation complètent ce dispositif pour garantir la sobriété énergétique à l’ensemble. Pour renforcer, la qualité des toitures, il a été privilégié la ventilation mécanique inversée dans des locaux à RDC (pas de présence de caissons ni de locaux techniques sur les toits visibles depuis les opérations voisines).
Le projet atteint des objectifs environnementaux très élevés au-delà des attentes de l’aménageur et répond à plusieurs labels. Bepos, il dépasse largement le label BBCA performances pour atteindre le niveau C2. Du point de vue de l’énergie, l’opération atteint le plus haut niveau atteignable pour l’instant c’est-à-dire le niveau E3. Gageons-le, cette opération fera office de référence dans le monde trop bétonné de la construction.
A l’ouest, le long de la venelle, la façade la plus publique avec ses coursives et balcons.
A l’est, une façade plus privée donnant sur des jardins privatifs
La superposition de duplex traversants pour le socle et panoramiques sur le toit comme matrice des plans de niveaux
La façade Nord donnant sur le bassin Dusuzeau
Une coupe sur les failles de distributions offrant de larges paliers partagés
Façade sud sur la rue de l’Elbe marquant le retrait entre le socle et l’attique
